Dehors, tout est gris. Pas parcequ'on est en novembre où mars mais le ciel est uni, moite et couleur perle. On a beau ne pas aimer la pluie, tout cela à quelque chose d'étrange, proche de l'extra normal. Cette ambiance conduit naturellement à la mélancolie.
Je me laisse aller à mes pensées. Elles m'emmènent dans les recoins de sujets tel "pourquoi je me lève tout les jours", "pourquoi on se veut tous du mal les uns aux autres", "pourquoi il pleut"... va savoir pourquoi...
La pensée implacable qui me hante est "la vie continue" coûte que coûte, pluie ou pas, vie ou pas, mort ou pas...quelque chose continue avec ou sans moi.
Des fois, je décroche, je n'ai plus envie de suivre la ligne qui continue. Un vertige sans fin s'empare alors de moi et le seul moyen de stopper cette chute prèsque insupportable est de se raccrocher au train de la vie, de continuer à prendre des coups, de se relever et de prouver que je mérite mieux.
mercredi, août 08, 2007
Publié par Groseille à 9:55 PM
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